De plus en plus, les centre ville font l’objet de débats autour des commerces et commerçants qui les font vivre, les animes et créent par là même la dynamique des « cœurs de ville ». Cependant, il semble que les mutations économiques actuelles, les habitudes de consommation ou de vie modernes notamment, incitent logiquement à retravailler la raison d’être des centres ville et par conséquent de leurs commerces.

Ainsi, les blocages dû à des décisions qui dépassent les seules problématiques de ces commerçants apportent très souvent des contraintes plus néfastes que salvatrices.
Prenons par exemple, la volonté de vouloir maintenir la présence de commerces tels qu’ils sont, et qui péricliteront de toute façon du fait de la présence des zones industrielles ayant apportées une mutation des modes de déplacement et d’achat, alors que de nouveaux types d’activités (administratives, commerces de proximité, structures d’animations…) seraient plus adaptés.
Citons entre autre, le maintien (voir la hausse) des loyers qui déstabilisent les plans financiers de ces commerces, rendant incertain leur avenir qui, lui-même, est également lié à un contexte économique global de pouvoir d’achat. De ce fait, un contexte peu favorable entraine ainsi d’un coté la hausse des charges, et de l’autre la baisse des achats, dans un cercle vicieux.
Nous pouvons évoquer aussi le manque d’accompagnement auprès des commerces sur les enjeux et les opportunités de développement, de communication ou d’aides, ou encore l’absence de projet de dynamisation (animation, adaptation d’horaires d’ouverture, facilitation de parking, offres ciblées, fidélisations, informations etc).

La question est de savoir s’il faudra inévitablement opérer une mutation, quitte à compter des pertes ou s’il faut absolument poser des pansements sur les centres ville au risque de maintenir dans une équilibre précaire l’économie des cœur de ville.